S’il existe des poèmes vrais, et constamment vrais, c’est peut-être ceux d’Emily Dickinson (1830-1886). C’est vers elle qu’il faut se tourner. A la façon dont elle se tourne vers nous, ici, à tout juste seize ans. Dans la frontalité du face-à-face : sans fuire du regard. Car 1789, c’est le nombre de poèmes qu’elle écrivit à partir de 1850 jusqu’à sa mort ; sept ou huit le chiffre de ceux qu’elle publia. Vivante, elle ne désirait pas les rendre public : elle s’en explique dans ces pages. Elle leur a pourtant consacré sa vie entière, en silence. Là, gît une vérité, unique. Et cette solitude, nécessaire au poème, ne fît pas d’elle “La Recluse” qu’on crut ou croit : pas d’existence plus ouverte au monde. A ce qui du monde vient et fait signe. On s’en convaincra en lisant ces lignes : poèmes de toute une année ― avec pour la première fois leurs manuscrits reproduits.
Là où chevauchait l'Oiseau - Emily Dickinson
-2 volumes, 7,20€ chaque, 80 & 76 pages, format in quarto : environ 10 cm sur 15, de la taille d'une main, vendus ensemble:
-Manuscrits de tous les poèmes d'une année reproduits en couleur : les deux volumes forment une unité.
-Papier Nettuno gris pour la couverture ; naturel Bellula pour la première page. Intérieur blanc non paginé.
+ une lettre de 1872, non mentionné sur la couverture, sur papier Skin grège (une page), glissée dans le livre.
-Tirage à 68 ex., tous numérotés à la main ; pliage, massicotage et reliure (4 couleurs) faits main également.
-Bandeau avec citation (3 possibles) sur papier naturel : papier paille de chez Lalo.